What if I didn’t start Street photography in 2016?

Un de mes grands regrets est d’avoir commencé la Street Photography aussi tard. Pas que je n’aime pas l’époque que je photographie actuellement, mais j’ai une préférence pour les années antérieures. Si vous me demandez de nommer mes photographes de rue préférés je citerai parmi eux c’est sûr, Gary Winogrand. Bon ok, c’est plusieurs décennies en arrière… Alors oui j’aurai aimé commencé la Street au temps de l’argentique dans les années 60/70. Donnez moi une DeLorean que je puisse faire un petit saut dans le temps !

 

 

 

Bon c’est comme ça. Je n’ai commencé la Street Photography qu’en 2016 dans la très jolie ville d’Aix-en-Provence. On peut dire qu’à l’échelle de l’existence de la pratique je suis encore un bébé ! 7 ans ce n’est rien. Mais ai-je vraiment commencé en 2016 ? Hier Gwen avait sorti notre album de voyage passé en Inde qui datait de 2007. Il y a donc 16 ans de ça… Eh bien, j’ai été surpris par certaines photos qui étaient autre chose que des photos exotiques d’un touriste à l’autre bout de la terre.

 

 

On était parti en sac à dos en Inde. On avait ciblé le nord de l’inde car c’était l’été et on ne voulait pas souffrir de la chaleur. Mise à part notre rapide visite de Dehli, on a passé tout notre séjour dans Himachal Pradesh, La partie Tibétaine de l’Inde. Nous avons même eu l’opportunité de voir le Daila Lama qui faisait une lecture dans un temple à Dharamsala (c’était avant qu’il ne suce les langues des enfants …).

 

 

À l’époque j’avais un Nikon D200 avec un zoom 55-200 mm, un 24mm et un 35-70 mm. Oui vous l’aurez compris, un gros sac photo … Tous les Nikonistes connaissent le D200. Seulement 10 MP, mais un réflex semi pro de Nikon. Il a été mon ticket d’entrée en numérique. J’étais passé du Nikon FM2 (une autre légende de Nikon!) au Nikon D200 un an auparavant lors d’un voyage à Hong-Kong. Comme tout touriste qui se respecte, j’ai fait en Inde des photos pour documenter notre voyage, mais je vois aussi dans certaines photos, les prémices du Street Photographer que j’allais devenir.

 

 

J’ai fait énormément de portraits là bas. C’était assez simple car les gens posaient volontiers. On était loin des grandes villes et les gens étaient contents de se faire photographier. La plupart des photos ont été faites avec le zoom et d’autres avec le 24 mm. Autant vous dire que ce n’était pas simple de jongler entre les différentes focales avec un seul boitier.  Ca reste des photos prises par un touriste, mais il y a quelque chose qui aura pris le temps de grandir entre 2006 et 2016. On voit que je suis déjà attiré par les gens et par les scènes de rue.

 

 

Pourquoi au final la Street Photography a mis tant de temps à s’imposer à moi ? A partir de 2008, il y a eu beaucoup de choses dans ma vie. La construction de notre maison à Jouques, puis en 2009, l’arrivée de Joachim dans notre vie. Il y aura ensuite l’arrivée de Ronan en 2012. Ca n’explique pas tout, mais ça a sûrement contribué à remplir de manière conséquente ma vie pour ne pas laisser de place à autre chose. La suite, vous la connaissez. En 2016, j’ai ce besoin de trouver quelque chose pour m’affirmer autrement que dans ma condition de papa. Ce sera la Street Photography et ce sera plus qu’un passe-temps. Ca deviendra une façon de vivre et de voir les choses.

 

 

Toutes les photos ont été faites avec le Nikon D200.

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4 réflexions sur « What if I didn’t start Street photography in 2016? »

  1. De magnifiques photos, de très beaux cadrages . C’est vrai que comparé à ici, photographier les gens en Asie est beaucoup plus facile. Ma préférée, celle de la vache et des deux femmes. Le noir et blanc en Asie me rappelle certains débats avec d’autres photographes de Macfilos qui ne jurent que par la couleur. Je préfère le noir et blanc qui permet de se concentrer davantage sur la composition.
    Bonne continuation à toi

    1. Toutes les photos dans les archives étaient en couleur. Jpeg only. Je les ai passées en monochrome car comme tu le sais, j’ai une préférence pour le N&B… Couleur ou N&B, le débat est insoluble. Je crois que ça dépend surtout de chacun. J’aime les deux et je ne tiens pas à choisir de crémerie !

      1. Je fais souvent les deux. Certaines photos fonctionnent en couleur et noir et blanc après conversion. D’autres ne fonctionnent qu’en couleur. J’aime le noir et blanc car j’avais mon labo à la fin des années 70 et la magie de de l’image qui apparaît dans le bac du révélateur est géniale. Le numérique a changé ma pratique. Je pense que le numérique est plus respectueux de l’environnement. Il fallait 10 minutes de lavage à grande eau après le passage dans le fixateur sans parler de la chimie qui finissait dans les eaux usées. J’ai gardé un mju:ii argentique et je fais 2 films noir et blanc par an mais je ne tire plus les photos.
        Bonne continuation à toi et ta famille

        1. Je n’ai jamais eu ni travaillé dans une chambre noire, mais je peux imaginer l’excitation de la photo qui prend vie et qui apparaît après le passage au bac révélateur. Comme tu dis, ça doit être juste magique ! Mais ce qui est sûr aussi, c’est que je n’aurai pas la patience pour ça. Le numérique me convient mieux. Même un gars comme Winogrand n’aimait pas développer ses photos. Il laissait ça aux autres. Ce que lui aimait, c’était être dans la rue. Moi j’aime bien passer un peu de temps dans le post-processing. Je fais des retouches assez rapides sur mes photos, mais j’aime bien faire ces petits tweaks qui donnent plus de peps aux photos.

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