(English version at the bottom of the page)

Quand je vois des photos de rue de Paris, New-York, Tokyo ou autres grandes métropoles, je me dis qu’ils ont bien de la chance. Chaque coin de rue, chaque personnage croisé est une superbe photo en devenir. J’ai pour ainsi dire longtemps pesté d’habiter Aix-en-Provence (enfin pas loin…), cette petite ville bourgeoise où il ne se passe rien.

Il y a juste des centaines de touristes qui arpentent les rues sur les traces de Cézanne.

Frustré, je suis même allé à Marseille, la grande ville voisine pour faire des photos. Mais une heure de route aller, ça faisait beaucoup de temps de perdu pour faire des photos…

De passage à Liverpool en septembre dernier pour des raisons professionnelles, en une semaine, j’ai été beaucoup plus prolifique là bas.

C’est d’ailleurs à mon retour de Liverpool que j’ai commencé à me poser des questions. J’avais fait jusqu’à présent quelques photos intéressantes à Aix-en-Provence. Alors, pourquoi ce sentiment de tourner en rond, d’ennui, de lassitude quand je faisais mes sorties Street Photography à Aix ?

Je me suis posé devant mon travail effectué en quelques mois. J’y ai vu des photos d’endroits plus que des photos de rue. Je ne renie pas le travail que j’ai fait, mais la plupart des photos étaient des clichés d’Aix-en-Provence.

Je me rendais compte que mes photos préférées étaient les photos réalisées dans des endroits improbables où la lumière et les personnages transformaient l’ordinaire en scène extraordinaire.

C’est là où j’ai eu la révélation ! Ça ne servait à rien d’aller ailleurs parce que l’herbe n’y est pas plus verte. Il suffisait d’ouvrir les yeux. Il se passe mille choses dehors.  The pictures are there and  you just take them . Cette citation de Robert Capa a eu une résonance toute particulière chez moi.

Depuis, je ne me lasse pas de photographier Aix. Je me laisse guider par la lumière qui est changeante suivant les saisons. Je ne dédaigne pas une petite sortie de temps en temps sur Marseille pour voir des choses différentes mais je n’ai plus cette frustration qui m’empêchait de faire des photos. Aix-en-Provence est mon terrain de jeu et il y a tant à faire !

Et puis je suis assez content de documenter de la sorte Aix-en-Provence car malgré mes recherches sur internet, j’ai au final trouvé très peu de photos de rue de la ville.

Il doit forcément y en avoir mais elles restent trop confidentielles. Mon objectif en créant ce blog était de mettre en avant les photos de rue d’Aix en espérant entrer en contact avec d’autres photographes. Je vous avouerai que pour le moment ça n’a pas fonctionné. Mais le site existe depuis tout juste deux mois. Même si grâce au contenu il est correctement référencé, il faudra sûrement du temps.

En Avril 2017, ça fera un an que j’arpente les rues d’Aix-en-Provence appareil en main et le blog de son côté aura lui 6 mois. On fera un premier bilan à ce moment là. En attendant, passez de Bonnes Fêtes de fin d’année et rendez-vous en 2017 pour encore plus de photos et de chroniques !

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Aix-en-Provence : The bourgeois Town.

 

When I see street photographs of Paris, New York, Tokyo or other major cities, I think that people living overthere are lucky. Every street corner, every character is a potential capture. I have been long frustrated living in Aix-en-Provence (well not far away), this little bourgeois town where nothing happens.

There are just hundreds of tourists roaming the streets in the footsteps of Cézanne.

Frustrated, I even went to Marseille, the big nearby city to take pictures. But an hour’s drive, it was a waste of time to make pictures …

In september, I went for 10 days in Liverpool. I must say that I was much more prolific over there.

When I came back from Liverpool, I began to ask myself questions. I had made some interesting photos so far in Aix-en-Provence. So why this feeling of going round in circles, boredom, lassitude when I was doing Street Photography in Aix?

I looked at my work of the past months. I’ve seen photos of places more than Street Photography. I do not deny the work I did, but most of the photos were clichés of Aix-en-Provence.

I realized that my favorite photographs were the captures made in unlikely places where light and characters turned the ordinary into an extraordinary scene.

Eveything became clear ! It was no use going elsewhere because the grass is not greener. I just had to open my eyes. A thousand things happen outside. The pictures are there and you just take them. This quote from Robert Capa became my motto.

Since then, I’m never tired of photographing Aix. I let myself be guided by the light which is changing according to the seasons. I do not disdain a little trip from time to time in Marseille to see different things but I no longer have this frustration that prevented me from taking pictures. Aix-en-Provence is my playground and there is so much to do !

And I am quite happy to document in this way Aix-en-Provence because despite my research on the internet, I finally found very few street photos of the city.

There must be some, but they remain too confidential. My goal in creating this blog was to highlight the Street Photography’s capture of Aix, hoping to get in touch with other photographers. I must admit that for the moment it did not work. But the site is just two months old. Even if the content is correctly referenced, it will surely take time.

In April 2017, it will be a year that I walk the streets of Aix-en-Provence with my camera and the blog on his side will be 6 months old. We will make an initial assessment at that time. In the meantime, I wish you all the best for 2017 and get ready for more photos and articles !